Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, s’est refusé, pour l’instant, à divulguer la liste des mis en cause, même s’il a indiqué que des cabinets avaient fait appel devant la justice et que les services du ministère «attendent les résultats des recours pour visiter à nouveau ces bureaux, après la fin de la durée de la sanction (60 jours), en vue d’exercer le droit de contrôle».
La décision du ministre du Commerce, quoique justifiée, est un tant soit peu cocasse : si cette activité et cette existence sont illégales et que l’illégalité est confirmée, il est difficile de comprendre pourquoi limiter la fermeture à deux mois ?
A l’ombre des bombardements en Ukraine, la guerre économique semble être le véritable terrain où l’Occident et la Russie mènent un duel des plus féroces sur le Vieux Continent. En sus de la volonté de chasser le gaz russe de l’Europe qui semble être la véritable motivation de ce conflit, une guerre financière fait rage également et dans laquelle les monnaies s’affrontent.
Si leurs pairs intervenant dans le négoce de blés sont dans la tourmente, la crise entre Moscou et Kiev ayant faussé tous leurs calculs en raison des lourdes contraintes logistiques, les compagnies de fret maritime désormais de moins en moins favorables à de nouveaux engagements pour les expéditions céréalières depuis les ports de la mer Noire à destination de nombre de marchés et de pays dont, en particulier, l’Algérie qui s’est tournée vers cette zone après l’interruption des achats en France, les négociants et traders spécialisés dans les fertilisants, l’ammoniac, surtout, commencent, quant à eux, à s’agiter et à se frotter les mains.
Les pressions occidentales, notamment américaines, se font de plus en plus plus insistantes sur l’Organisation des exportateurs de pétrole (Opep) pour l’amener à mettre plus de brut sur le marché afin d’inverser la courbe des cours de l’or noir sur les marchés mondiaux.
En novembre dernier, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avait appelé les pays à se préparer à de nouveaux chocs alimentaires après la pandémie de Covid-19.
La Russie et l’Ukraine sont parmi les plus grands pays producteurs de blé. La Russie produit entre 75 et 85 millions de tonnes, tandis que l’Ukraine produit entre 26 et 28 millions de tonnes. La production des deux pays peut dépasser 100 millions de tonnes alors que celle enregistrée à l’échelle mondiale est estimée à 750 millions de tonnes ! En termes d’exportation, la Russie représente entre 37 et 40 millions de tonnes, tandis que les exportations de l’Ukraine peuvent dépasser 17 millions de tonnes. Ainsi, les deux pays exportent à eux seuls jusqu’à 60 millions de tonnes, sachant que la quantité de blé mise sur les marchés mondiaux est estimée à 175 millions de tonnes, cela signifie que les deux pays détiennent 34% du marché international de ce produit stratégique, et c’est très important comme chiffre qui peut faire la différence !
Instituée en application des directives et des orientations du président de la République d’œuvrer à la relance économique par l’accompagnement et le suivi des PME/PMI, la commission de la wilaya de Biskra, constituée à cet effet de représentants de plusieurs secteurs en charge du développement et de la promotion des investissements privés, a octroyé 26 permis d’exploitation exceptionnelle à des chefs d’entreprise et de société, dont les projets étaient gelés depuis des années pour certains, pour différentes raisons liées à des tracasseries, des lourdeurs et des dispositions administratives inadéquates, a-t-on appris de la cellule de communication de la wilaya de Biskra.
Après une longue période d’arrêt, 22 autorisations d’exploitation ont été accordées exceptionnellement par la wilaya de Annaba aux propriétaires de projets achevés.
Sonatrach demeurera un "fournisseur fiable" de gaz pour le marché européen et disposée à soutenir ses partenaires européens en cas de "situations difficiles", a affirmé le PDG de la compagnie nationale des hydrocarbures, Toufik Hakkar, soulignant toutefois que ces éventuels appoints restent tributaires de la disponibilité de "volumes excédentaires".
Ex-vice-président et membre fondateur du Conseil national économique et social d’Algérie (CNES), Mustapha Mekideche est licencié en mathématiques de l’Université d’Alger et docteur en économie de l’Université de Grenoble 2. Dans cet entretien, il dissèque la nouvelle donne économique mondiale née du conflit russo-ukrainien et ses retombées sur l’économie algérienne.
Un des soucis majeurs que pose la crise russo-ukrainienne à l’Europe aujourd’hui est de trouver des sources d’approvisionnement en gaz afin de ne plus dépendre de la Russie.
L’accélérateur public de start-up «Algeria Venture» sera présent au Salon mondial du mobile de Barcelone (Espagne) «MWC22», pour représenter l’écosystème des start-up algériennes lors de cet événement mondial, a indiqué son directeur général, Sid Ali Zerrouki.
Les prix du pétrole et du gaz sont au plus haut suite aux opérations militaires russes en Ukraine. Hier, les cours du pétrole évoluaient aux alentours de 100 dollars, après le bond spectaculaire enregistré jeudi, à plus de 105 dollars pour le Brent, un seuil jamais égalé depuis 2014, suite aux attaques russes contre l’Ukraine.
Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé, avant-hier, le lancement d’une «opération militaire» en Ukraine, dont l’économie fragile est de plus en plus tournée vers l’Europe, grand rival stratégique de la Russie.
Le marché mondial des matières premières est en ébullition au même titre que les places financières mondiales. L’invasion russe en Ukraine avant-hier a eu comme premiers effets la chute des places financières européennes et des Bourses asiatiques mais surtout la flambée des prix des matières premières.
A l’instant même où les soldats russes traversaient les frontières ukrainiennes, les places boursières ont plongé. Les Bourses européennes ont chuté, les matières premières ont flambé. Le monde de la finance a connu jeudi dernier l’un des plus mauvais moments.
L’Etat est déterminé à poursuivre ses efforts en matière d’investissement dans le secteur, la valeur des investissements devant y dépasser 39 milliards de dollars durant les quatre prochaines années», a indiqué le président Tebboune dans une allocution lue en son nom par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, lors d’une cérémonie organisée à Hassi Messaoud à l’occasion de la célébration du 66e anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 51e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures.
Cinq (5) cabinets étrangers spécialisés dans le consulting juridique et financier, parmi lesquels figurent KPMG, et Ernest Young, ont été fermés pour une période de 60 jours en raison de leur «opposition au contrôle» après avoir confirmé l’exercice illégal de leur activité, a fait savoir, avant-hier, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig.
Les prix du Brent ont dépassé la barre des 100 dollars US après l entrée en guerre effective de la Russie contre l 'Ukraine.