Le Salon international des équipements et services pour hôtels & restauration (Siaha), qui s’est déroulé du 13 au 16 mars 2022 au Centre des conventions d’Oran, a permis de mieux comprendre les tendances actuelles et décrypter la conjoncture, où malheureusement domine l’absence de visibilité.
La pandémie de la Covid-19 a largement impacté votre activité hôtelière. Comment avez-vous vécu cette période éprouvante ? On a vécu les deux précédentes années de la pandémie de Covid-19 difficilement, la situation était très compliquée. En 2020, on a fermé pendant 3 mois car on n’avait quasiment que 2 à 3 clients et ce n’était pas rentable de garder un hôtel ouvert, on a des charges énormes, c’était une décision mûrement réfléchie. On a préféré fermé l’hôtel en attendant une reprise adéquate, ça n’a pas été le cas après la réouverture au mois d’août, on était dans l’obligation de réduire le staff, revoir les salaires, les contrats et les charges fixes. Mais durant l’année 2021, on a senti une certaine reprise timide. On préfère de loin le dernier trimestre 2021 (octobre, novembre et décembre) au premier trimestre 2022 où on a senti une relative reprise économique. Notre secteur est très sensible, il dépend des autres secteurs. On dépend de l’économie du pays, de l’ouverture des frontières et des transports.
Quelque 488 parcelles de terrain, soit un total de 135,11 ha, attribuées à des porteurs de 216 projets d’investissement au niveau des différentes zones industrielles et autres zones d’activités de la wilaya de Mascara ont été récupérées, au 31 décembre 2021, par les pouvoirs publics dans le cadre des mesures d’assainissement du foncier industriel.
L’ordre économique mondial est en passe de changer de face. C’est en tout cas une affirmation faite par le Fonds monétaire international qui, dans ses projections sur le long terme liées aux conséquences de la guerre en Ukraine, s’attend à une «modification fondamentale de l’ordre économique mondial».
Les sanctions prises contre la Russie suite au conflit en Ukraine risquent de perturber la production russe de pétrole et, par ricochet, créer un «choc» sur la production mondiale de pétrole, a indiqué l’Agence internationale de l’énergie (AIE) hier dans son rapport mensuel.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) n’a pas changé ses prévisions de croissance de la demande mondiale de brut pour le mois de mars, les maintenant intactes par rapport au mois dernier.
Expert financier, Souhil Meddah aborde dans cet entretien l’impact du conflit russo-ukrainien sur l’économie nationale. Il estime que la politique monétaire doit intervenir sur la parité du dinar pour le stabiliser et amortir les effets négatifs. Et ce, par le biais d’un instrument de régulation des revenus et des prix intérieurs.
Située dans la zone industrielle de Hassi Ben Okba, à une vingtaine de kilomètres de la ville d’Oran, la nouvelle usine de Général Emballage est entrée en exploitation le 2 janvier 2022.
Le pétrole poursuivait mardi 15 mars sa chute, les deux références de l'or noir perdant plus de 5%, entraîné vers le bas par les espoirs suscités par les négociations russo-ukrainiennes et les inquiétudes d'un ralentissement de l'économie chinoise.
Le président de la République a instruit le gouvernement d’améliorer la nouvelle mouture en enrichissant le débat par l’introduction du concept de liberté d’entreprendre, la stabilisation juridique du nouveau code des investissements pendant dix ans au moins, la réduction du champ de compétence du pouvoir discrétionnaire de l’administration en matière de traitement des dossiers d’investissement, notamment ceux basés sur l’autofinancement, et enfin le renforcement des prérogatives du guichet unique dans le traitement des dossiers d’investissement dans des délais bien déterminés.
Des exportateurs approchés jugent utile d’apporter des clarifications aux dernières mesures. Il est vrai, selon eux, que la conjoncture internationale pousse à la prudence pour sécuriser l’approvisionnement régulier du marché national. Mais des solutions auraient été les bienvenues pour permettre aux producteurs d’exploiter totalement les capacités installées en laissant une certaine brèche ouverte à l’exportation, tout en leur posant des conditions.
Plusieurs familles investissent dans la production artisanale de fromage dans la wilaya de Tizi Ouzou. De petites exploitations ont été créées, notamment par des éleveurs qui assuraient, dans un premier temps, l’autoconsommation au niveau local, et ce, avant de voir leurs produits convoités par des citoyens des quatre coins du pays.
Je fais le constat que grâce à l’engagement et le professionnalisme des artisans qui ont aujourd’hui une bonne maîtrise de cette activité, la fabrication artisanale du fromage bio dans la wilaya de Tizi Ouzou suscite l’engouement de plusieurs éleveurs de la région.
Abdelmadjid Tebboune exige que «la nouvelle loi sur la promotion de l’investissement doit reposer sur la consécration du principe de la liberté d’investissement et d’initiative et la stabilité du cadre législatif de l’investissement pour une durée minimum de dix ans».
Les conséquences économiques de la guerre en Ukraine vont impacter différemment les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), selon la Banque mondiale, dans le sillage des chocs liés à la hausse des prix des produits alimentaires, l’augmentation de ceux du pétrole et du gaz, et le risque qui pourrait affecter les flux de capitaux privés vers les marchés émergents, les transferts de fonds et le tourisme.
L’Algérie dispose de seulement 8 millions d'hectares de terres arables dont 3 millions sont destinées à la culture des céréales.
Les prix du pétrole baissaient, lundi 14 mars, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai perdait 3,75% à 108,44 dollars.
Le chiffre d’affaires du secteur en 2020 a été de 279 milliards de dinars. En 2015, il était de 331 milliards de dinars, une décroissance de 16%. Pire, le chiffre d’affaires mensuel par abonné est passé de 637,84 DA en 2015 à 510,38 DA, une perte de 20% de chiffre d’affaires par abonné, malgré une augmentation du parc de 5%.
Mohamed Achir, professeur d’économie, estime que l’économie algérienne nécessite un redressement profond, une refondation économique et institutionnelle et une vision globale à long terme susceptible de construire un nouveau modèle de développement économique et social affranchi de la rente, performant et ouvert à l’horizon 2030, dans lequel seront justement définis les étapes, les moyens et ressources à mobiliser, les secteurs d’activité et les objectifs de croissance. D’après lui, ce n’est qu’à travers une planification stratégique que nous pouvons mettre un terme à l’instabilité de la décision économique, aux mesures incohérentes, disjonctives et même contre-productives. Entretien.
La Banque de développement local (BDL) a mis en circulation 9500 cartes de retrait interbancaire (CIB) au profit de sa clientèle à fin 2021, soit une évolution de 55% par rapport à l’année 2020, a indiqué son directeur général, Youssef Lalmas.