L’expertise proposée par la CAPC, présidée par Mohamed Sami Agli, estime qu’«un changement de cap est nécessaire». L’idée, propose-t-elle, est «de mettre en ligne de mire la balance commerciale en lieu et place du taux d’intégration».
Le président de la République a ainsi ordonné «la poursuite de l’enrichissement du projet proposé pour définir la nature de la relation entre les services de l’Etat et les agences foncières devant être créées pour l’octroi et la gestion du foncier économique, tous types confondus».
L’Algérie prévoit un taux de croissance de l’ordre de 3,4% au cours de l’année 2022, a annoncé lundi 6 juin à Oran le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya.
Tout en rassurant sur la garantie de l’approvisionnement en gaz de son pays à partir de l’Algérie, grâce à des contrats à long terme scellés jusqu’en 2032, le président du groupe espagnol Naturgy, Francisco Reynés, prévient que l’augmentation des prix du gaz, qui sera acheminé notamment via Medgaz, est «inévitable». «Le pouvoir de négociation de ceux qui disposent d’une ressource rare, en l’occurrence le gaz, est plus important qu’il ne l’avait été à d’autres moments. Je dirai que le monde est voué à une hausse des prix du gaz dans les années à venir.»
Considérant les prolongements des retombées au plan social et économique de la crise de la Covid-19 et la folie inédite qui s’est emparée des cours énergétiques, davantage exacerbée par la guerre russo-ukrainienne, la transition vers un monde de moins en moins dépendant de l’énergie fossile est devenue une priorité, voire une urgence mondiale absolue. Et l’éolien offshore est une des solutions pour y parvenir.
Faire de la kachabia et du burnous des produits à forte valeur ajoutée est le pari que les Messaadis ont décidé de faire en misant sur la labellisation du savoir-faire ancestral des artisans de Messaad.
Suite à l’impact dévastateur de la pandémie et des incendies de forêt sur le pouvoir d’achat des artisans, un programme d’accompagnement des femmes artisanes vient d’être initié par Chanez Kechoud et Hassiba Boufedji. «La situation des artisanes est très grave.
Quelles sont les conditions de l’émergence d’une économie locale solidaire ? C’est essentiellement l’engagement des acteurs locaux d’une filière donnée et l’appui des autorités et des institutions locales. Dans le cadre du programme Capdel, nous avons travaillé sur un processus de planification à l’échelle de dix communes pilotes, qui s’est traduit par l’élaboration de plans communaux de développement de nouvelle génération. Et dans le cadre de ces plans communaux, il y a l’identification d’axes stratégiques traduits en objectifs et stratégies d’action. Donc, l’idée est de démarrer de cette vision des territoires, qui a été suffisamment élaborée et réfléchie, et d’essayer de concrétiser dans le domaine économique les projets qui vont du potentiel du territoire pour ne pas se disperser en faisant tout et n’importe quoi. Une économie locale et solidaire est une économie qui est ancrée dans le potentiel du territoire et qui mobilise les acteurs de la filière ou les filières concernées.
Le tissage et la confection d’un produit de qualité doivent répondre à des critères et des normes garantissant à la fois son authenticité, son origine ainsi que sa matière première. Comme pour le cachemire de Mongolie ou la soie de Chine ou autre produit de luxe, la garantie de la matière première entrant dans la fabrication de la kachabia ou du burnous est un gage de sûreté et de qualité du produit.
Une délégation de l’Association des producteurs de la figue sèche de Béni Maouche est venue à Messaad partager son expérience dans la démarche de labellisation de ce produit.
Dans une conjoncture économique assez délicate, marquée par le recul du pouvoir d’achat des Algériens, les vacances sont devenues pour certains de moins en moins accessibles. Si une catégorie sacrifie carrément ce moment d’évasion tant attendu surtout pour les enfants, d’autres ont du mal à concevoir l’été sans un voyage ou un déplacement, soit en Algérie ou à l’étranger.
En plus des 15 entreprises publiques à l’arrêt qui seront relancées avant la fin de l’année en cours, 10 autres entités économiques privées le seront également. Il s’agit d’entreprises dont les avoirs ont été confisqués dans le cadre de toutes les affaires de corruption.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) ont décidé d’augmenté jeudi leur production à 648 000 barils par jour (bpj) en juillet et août, au lieu de 432 000 bpj mensuellement, comme convenu précédemment.
Les unités spécialisées dans la mouture du blé tendre et dur seront tenues, dès la saison prochaine, de redistribuer 60% des quantités issues des opérations de transformation aux éleveurs de bétail.
Le Pasa - Pôle Soummam élargira, à compter d’aujourd’hui, la contribution des conseillers formés dans ce cadre à cinq autres wilayas, en plus de Bouira, Béjaïa et Tizi Ouzou. Il s’agit de Médéa, Sétif, Bordj Bou Arréridj, Boumerdès et Jijel. Ces huit wilayas à elles seules assurent 60% de la production nationale d’huile d’olive. Mais il n’y pas de voie à l’exportation, selon Olivier Rives, coordinateur du programme. L’essentiel de la production est dédié à la consommation, mais reste de faible qualité.
Le PDG de Golden Drink Algérie, Amra Salim, connu pour ses Tazedj, Aqua fine et Fruix, affirme que l‘instabilité juridique sur le plan local et l’arrêt des importations sont un «grave problème qui risquent d’emporter avec eux toute la filière.»
Les cours du blé et du maïs ont nettement reflué ces derniers jours, sous l’effet conjugué d’une météo plus propice aux cultures et de l’espoir suscité par l’hypothèse de corridors maritimes pour sortir des céréales d’Ukraine.
Les prix du pétrole poursuivaient hier leur tendance haussière, suite à la décision des dirigeants de l'Union européenne de mettre en œuvre une interdiction partielle et progressive du pétrole russe.
L’Algérie continue à cumuler du retard en matière de transparence et de contrôle budgétaires. Idem pour ce qui est de la participation du public à l’élaboration des différents budgets. Ce retard maintient le pays en bas du classement mondial, avec des scores très faibles pour ces trois indicateurs, notamment par rapport à ceux des pays de la région.
Savoir-faire local et développement, une combinaison gagnante qui nécessite l’adhésion de tous les acteurs pour fonctionner. Déceler les atouts d’une région et les valoriser pour en faire une source de revenus pérenne est au cœur de la problématique du développement local.