L’élégant Mustapha Chougrani, élégant par l’être et le paraître s’entend, n’est plus. De son vrai nom Mustapha Fethi Benchougrani, il a vécu une belle destinée dont une partie essentielle se confond avec l’époque de l’héroïque et tumultueuse constitution du TNA, dans les années 1960. Evocation.
Quelque temps avant sa disparition, Nabile Farès me confiait sa frustration de n’avoir pas pu écrire un roman qui lui tenait à cœur et dont le titre aurait été La Mort du Conteur. Je ne pensais pas que, quelques années plus tard, précisément le 2 septembre 2022, faute de lire ce roman, je le vivrais à travers la disparition de mon oncle Djafer Chibani, «dernier des Mohicans», comme il se surnommait en reconnaissant ce qu’il avait de spécifique dans une société kabyle où la culture est réduite à sa composante la plus folklorique.
La nouvelle production théâtrale intitulée Androïna, un titre, faut-il préciser, est composé du mot androïde et Rouina. La Rouina comme nous le savons tous est obtenue à partir de grains de blé légèrement grillés et moulus. Les familles algériennes utilisent cette semoule pour en faire des plats sucrés.
Les cimaises de la galerie Ezzou’art à Alger abrite, du 3 au 22 septembre , une exposition de peinture signée par l’artiste Myriam Mohli Aoues.
L’historienne et universitaire algérienne Malika Rahal a reçu, jeudi en France, le Grand prix des rendez-vous de l’histoire pour son dernier ouvrage Algérie 1962, une histoire populaire publié cette année, chez les éditions Barzakh a annoncé l’APS.
On continue d’affirmer que « le cinéma algérien est né dans les maquis ». Cette croyance laisse entendre que les premiers films furent tournés dans les maquis. Si c’est le cas, on est en droit de se demander qui sont ces cinéastes et quels films ils ont réalisés.
A un jour de décalage du décès de Mustapha Chougrani, son beau-frère, Yamina Ghassoul est décédée lundi dernier. Elle avait demandé à ce que sa dépouille repose sur la scène du théâtre qu’elle a chéri mais qui ne lui a rendu la pareille que sur le tard de sa carrière. Son vœu a été exaucé avant qu’elle ne soit inhumée.
«Pourquoi la wilaya de Tipasa ne dispose-t-elle pas d’un salon national des arts plastiques, en dépit de l’existence de très nombreux artistes peintres,
Resté vide pendant treize ans après l’arrêt de travaux de réfection, il est aujourd’hui occupé par un collectif d’artistes qui exigent sa rénovation urgente. Cet imposant bâtiment de 6 étages et 4000 mètres carrés qui se dresse en plein centre-ville «était le cœur, le fleuron de la culture en Guadeloupe pendant trois décennies, des années 1970 aux années 1990», se souvient Laurence Maquiaba, membre du Kolèktif Awtis Rézistans (collectif des artistes en résistance). Avec une trentaine d’autres, cette quadragénaire organisatrice de spectacles occupe les lieux depuis le 5 juillet 2021 pour «faire bouger les lignes».
Préfacé par le professeur Mostéfa Khiati, celui-ci note que L’Emir Abdelkader a été la personnalité arabo-musulmane qui a le plus marqué le XIXe siècle.
Le talent de l’écrivain est d’entraîner le lecteur dans l’illusion d’une île, l’île de Mingher, territoire éloigné de l’Empire ottoman à partir de laquelle on voit - et on vit - les grandes évolutions du début du XXe : l’effritement progressif de l’Empire ottoman, l’affirmation des puissances occidentales, leur mainmise sur le monde (il est même question du sac de Pékin de 1900), les résistances des musulmans.
Cinéaste formé à Moscou et ancien réalisateur à l’ex-RTA, essayiste et romancier, né en 1947 à Biskra, Hassan Bouabdellah qui a bourlingué en Europe et aux Etats-Unis, n’a pas mâché ses mots pour fustiger le secteur de la culture nationale «dirigé par des responsables incapables n’ayant pas la conscience de la valeur de leurs activités, car ils naviguent à vue en dehors d’une véritable politique culturelle», a-t-il lancé lors de la dernière édition du Café littéraire de Biskra.
La première édition du salon du livre de Takeriet (48 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa) se déroule depuis le 2 septembre, et ce, jusqu’au 6 septembre à l’école primaire du village, au grand bonheur des amoureux du livre.
Le commissariat du Festival national du théâtre professionnel (FNTP) a lancé mardi un appel à participation à la 15e édition du concours du meilleur texte de théâtre, dans l’objectif d’encourager les dramaturges algériens.
Installé en France depuis quelques années déjà, Mohamed Sahraoui, Alias Moho, fait une escale heureuse dans son pays natal pour dévoiler aux esthètes une série d’œuvres anciennes et nouvelles. Bien que cette exposition soit visible depuis le 1er septembre, le vernissage est attendu pour cet après-midi, dès 15h, à la galerie Mohamed Racim.
L’association théâtrale El Moudja, sise au quartier la Salamandre à Mostaganem, vient d’inaugurer une nuit blanche, celle du souvenir pour tous les 20 août à venir, en hommage aux artistes des tréteaux qui ne les hantent plus. Compte-rendu d’une nuit pas comme les autres.
Une véritable opération de public-relations compte rattraper les aléas de ce préjudice en termes de visibilité et de médiatisation, d’autant plus que l’auteur, qui a quitté son pays en 1964, n’a pas la même popularité chez lui en Tanzanie qu’en Angleterre.
Il est rare de croiser un jeune président d’une association de musique andalouse qui contribue financièrement jusqu’à 45% du coût des activités culturelles de son association. Pourtant, il existe.
Le premier prix littéraire attribué aux livres de la rentrée 2022, le prix Méduse, a été attribué mercredi à la journaliste Blandine Rinkel pour Vers la violence (éditions Fayard), a annoncé le jury mercredi.
L’auteur de ce livre nous plonge dans le dialogue intérieur à équidistance entre le réel et l’imaginaire, d’une personne rongée par une détresse existentielle, l’angoisse de l’au-delà et la progression du désespoir.