L ’on ne sait pas quelle sera la destinée d’El Watan dans un, deux ou trois mois, peut-être moins de temps qu’espéré, mais ce que nous pouvons vous confirmer, chers lecteurs, c’est que depuis la dernière alerte qui avait ébranlé bien des certitudes sur la situation très critique du journal au plan des équilibres financiers, celle-ci n’a fait qu’empirer pour atteindre aujourd’hui un degré d’enlisement menaçant gravement les chances de survie de la publication.
El Watan est contraint d’augmenter le prix de vente de la publication à 40 DA à partir du 1er mars prochain, mesure qui s’impose aujourd’hui comme une urgence vitale.
Plusieurs partis de l’opposition alertent sur l’ampleur de la crise politique qui dure dans le pays et dénoncent les fuites en avant du pouvoir en place et sa politique du tout-répressif. Ils appellent, à l’occasion de la célébration du 3e anniversaire du hirak du 22 février 2019, à revenir, tant qu’il est encore temps, à la solution politique qui «est toujours possible».
Les citoyens découvrent ce matin du 22 février, date d’anniversaire de l’enclenchement du hirak, une ville quadrillée par les services de sécurité.
Le procès en appel de Fethi Gheras, coordinateur national du Mouvement démocratique et social (MDS) algérien, est programmé pour le 1er mars.
Plusieurs personnes ont été interpellées hier, à travers au moins une dizaine de wilayas. Durant toute la journée, le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) n’a cessé de rapporter des informations sur des interpellations intervenues à l’occasion du troisième anniversaire du hirak.
Trente et une (31) personnes sont mortes et 1355 autres ont été blessées dans 1190 accidents de la circulation durant la même période du 13 au 19 février, selon un bilan hebdomadaire établi mardi 22 février par la Protection civile.
Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune entame mardi 22 février une visite officielle de deux jours à l'Etat du Koweït, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République.
Les opérations de restauration, en cours sur sept projets de réhabilitation de palais, monuments et bâtisses historiques du secteur sauvegardé de la Casbah d'Alger enregistrent un taux d'avancement global de 65%, a-t-on appris auprès de la Direction des équipements publics (DEP) de la Wilaya d'Alger, en charge du dossier Casbah.
Le procès en appel du coordinateur du Mouvement démocratique et social (MDS), Fethi Ghares, est programmé pour le 1er mars prochain.
Trois ans se sont écoulés depuis ce fameux 22 février 2019, où des centaines de milliers d’Algériens sont sortis à travers le pays pour dire non à un 5e mandat de Bouteflika et réclamer le «changement du système». Les bilans sont contrastés aujourd’hui sur ce qui a été réalisé ou non depuis, alors que les inquiétudes sont réelles sur la situation des droits humains et la liberté d’action politique.
Le politologue Mohamed Hennad revient dans cet entretien sur la célébration du 3e anniversaire du hirak pacifique du 22 février 2019. Il rappelle ses origines et analyse son évolution et l’attitude du pouvoir en place à son égard. Selon lui, «le hirak a, certes, réalisé peu de choses dans l’immédiat», mais il «a réussi à éveiller la conscience collective».
L’une des révélations les plus éloquentes est celle liée au compte détenu par le fils de Abdelmoumen Ould Kaddour, dont les mouvements se sont faits plus nombreux dès lors que des soupçons de corruption autour de la joint-venture algéro-américaine Brown & Root Condor (BRC), que dirigeait son père.
Plus de 130 organisations et acteurs de la société civile ont réclamé la libération «immédiate» de l’activiste.
Poursuivi pour les délits d’«abus de fonction», «entrave au bon fonctionnement de la justice» et «incitation à la partialité», en lien avec des faits datant de 2016, l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh, devait comparaître hier devant le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, avec son secrétaire général, Tayeb Belhachem (en liberté), et un des frères Kouninef, Tarek Noah, propriétaires du groupe KouGC, mais le procès a pour la troisième fois été ajourné d’une semaine, en raison de l’absence de Me Mahdjouba, avocat de l’ex-ministre, atteint de Covid-19, selon ses confrères. Le président a tenu à préciser à Louh qu’il s’agit «du dernier report» qui sera accordé.
Mouloud Youbi, président de la Fédération nationale des agences de voyages et du tourisme, a déclaré hier, lors de son passage dans l’émission «Echorouk Morning», que plus de 30 000 travailleurs ont perdu leur emploi en raison des effets de la pandémie de Covid-19.
Poursuivi pour avoir «abusé» de sa fonction, en «donnant des instructions» à ses subordonnés pour mener, puis arrêter les enquêtes liées à la corruption impliquant Mme Maya, de son vrai nom Zoulikha Nachinèche, les deux enfants (El Wafi et Skender) de Djamel Ould Abbès, ex-secrétaire général du FLN, à la député de Boumerdès, ainsi qu’aux fonds saisis dans le cadre de ces enquêtes, l’ancien coordinateur des services de sécurité, le général-major à la retraite Bachir Tartag, devait être jugé hier par le tribunal militaire de Blida, mais son procès a été renvoyé, apprend-on auprès de certains avocats constitués, à une date «ultérieure» sans l’arrêter.
Alors que la période des devoirs a commencé dans les trois paliers de l’éducation, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) préconise un retour à la grève. Le boycott administratif reste aussi de mise.
Des vents forts parfois en rafales pouvant atteindre ou dépasser 90 Km/h, souffleront mardi 22 février, sur plusieurs wilayas de l'Est du pays, alerte un bulletin météo spécial (BMS) émis par l'Office national de la météorologie.
Le Pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M'hamed (Alger) a reporté lundi 21 février, au 28 février 2022, le procès de l'ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh et de l'homme d'affaire, Tarek-Noah Kouninef.