Le mensonge prend l’ascenseur, la vérité emprunte l’escalier et arrive toujours la première.» Cet adage n’a pas pris une ride. Contrairement aux mensonges débités par les spécialistes et professionnels de cet exercice.
16 mois se sont écoulés depuis que des «boys scouts» ont tenté à travers le mensonge de faire avaler la pilule d’un douloureux échec, pour eux, qu’ils ont voulu le transformer en une grande victoire du football algérien.
Au printemps 2021, exactement en mars de l’année indiquée, des sirènes ont voulu faire accroire à l’opinion nationale que la fédération de l’époque avait arraché une victoire historique sous la forme d’une promesse «ferme et définitive de Gianni Infantino que la FIFA ouvrira un bureau de liaison en Algérie dans les plus brefs délais».
Ce mensonge a été articulé pour faire oublier le plus important, l’essentiel, le cuisant revers subi par le représentant algérien lors de l’élection au comité exécutif de la FIFA en mars 2021 au Maroc.
Pour faire avaler la couleuvre, les initiateurs de ce gros mensonge ont loué les bienfaits de l’installation d’un bureau de liaison de la FIFA en Algérie agrémenté d’un scoop : «Infantino est l’ami du président de la FAF et à ce titre il a décidé de lui offrir un cadeau à travers l’ouverture d’un bureau de liaison de la FIFA à Alger qui aura un rayonnement sur tout le continent». Mensonge. Jusqu’à ce jour, il n’y a rien.
Seulement du vent. La FIFA a ouvert un bureau de liaison au cours des derniers mois… à Paris. Ce mensonge était agrémenté d’autres promesses qui ne seront jamais réalisées. Comme intégrer de nombreux Algériens dans les commissions permanentes de la FIFA et de la CAF.
C’est comme l’histoire inventée par les mêmes individus qui criaient sur tous les toits que la FIFA allait suspendre la FAF parce que celle-ci n’a pas amendé les nouveaux statuts.
Là aussi le mensonge était doublé de multiples menaces en plus de lourdes sanctions qu’infligerait la FIFA, à savoir la démission du sélectionneur national et autres balivernes et sornettes, genre Gianni Infantino et Patrice Motsepe sont les amis des amis (algériens) grâce à qui le premier a été le grand gagnant du Fifagate et le second a accédé au trône de la CAF grâce à ses amis de la FAF. Ils ne savent pas qu’en football, comme en politique, il n’y a pas d’amis. Il y a les intérêts seulement. Alger n’est plus la Mecque du football. Ni en Afrique, ni dans le monde.
Elle est devenue le centre d’un commerce juteux protégé par ceux qui ont alimenté la gazette du mensonge à l’effet de détourner l’attention de ce qui se trame derrière les rideaux (tirés) de l’instance faitière.