Cultures stratégiques : Un projet qatari d’investissement à El Meniaâ
La société Al Rayan, promotion immobilière algéro-qatarie, a obtenu le certificat de qualification pour la concession au titre de la mise en valeur, accordée par l’Office national des terres agricoles (ONTA), dans l’objectif d’investir dans les cultures stratégiques à Hassi El F'hel dans la wilaya d’El Meniaâ, ont indiqué les services de la wilaya, selon l’APS. Dans une déclaration à l’APS, le représentant de la société Al Rayan à responsabilité limitée (SARL), chargé de la gestion du projet, Djakhdem Hadj Aissa, a affirmé que «cet investissement agricole apportera un plus à la région, à la faveur des différents types de cultures stratégiques, selon le programme arrêté avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural». Il sera procédé prochainement à l’installation de 27 pivots d’irrigation, en plus des 3 autres actuellement en service, et ce, dans le cadre de la nouvelle régularisation accordée à ladite exploitation dans le but d’élargir les superficies irriguées des diverses filières agricoles, notamment les céréales et les fourrages, a-t-il ajouté, précisant que «l’objectif étant d’élargir le projet à d’autres superficies si les résultats sont encourageants et la production abondante dans ce créneau d’investissement».
Baisse des taux de la Fed : Une «déclaration prématurée de victoire»
La décision de la Fed d’abaisser ses taux directement d’un demi-point, et non d’un quart de point seulement, risque d’«être interprétée comme une déclaration prématurée de victoire» sur l’inflation, a dit vendredi la seule gouverneure de la Fed à avoir voté contre cette décision. «Je vois le risque que cette action plus forte (de la Fed) puisse être interprétée comme une déclaration prématurée de victoire sur notre mandat de stabilité des prix», a expliqué Michelle Bowman dans un communiqué publié deux jours après la réunion de la Fed. «J’aurais préféré abaisser les taux des fonds fédéraux d’un quart de point de pourcentage», a-t-elle ajouté, estimant qu’«un premier pas plus modeste dans ce processus aurait été préférable». La Banque centrale américaine (Fed) a abaissé mercredi ses taux pour la première fois depuis 2020. L’inflation a fortement ralenti, et la situation du marché de l’emploi est désormais source d’une plus grande préoccupation. Elle a opté pour une baisse d’un demi-point de pourcentage directement, et non d’un quart de point seulement – la baisse minimale –, ramenant les taux dans la fourchette de 4,75 à 5,00%. Michelle Bowman juge néanmoins «important de reconnaître que des progrès significatifs ont été réalisés en matière de réduction de l’inflation», mais «nous n’avons pas encore atteint notre objectif». «Je pense qu’agir à un rythme mesuré (...) garantira de nouveaux progrès dans la réduction de l’inflation jusqu’à notre objectif de 2%. Cette approche devrait également éviter d’attiser inutilement la demande», souligne la gouverneure.
Marchés financiers : Plusieurs indices boursiers finissent dans le rouge
Les indices boursiers occidentaux ont fini pour beaucoup dans le rouge vendredi, reprenant leur souffle au lendemain du mouvement d’euphorie suscité par la baisse des taux opérée mercredi soir par la Banque centrale américaine. En Europe, la Bourse de Francfort a terminé en nette baisse de 1,49%, après avoir battu jeudi ses records en séance et en clôture. Paris a lâché 1,51% après un bond jeudi de plus de 2%, tandis que Londres a reculé de 1,19%. A New York, le Dow Jones a grignoté 0,09%, l’indice Nasdaq a cédé 0,36% et l’indice élargi S&P 500, 0,19%. Sur le marché des changes, la devise nippone baissait de 0,84% par rapport au billet vert, à 143,85 yens pour un dollar, après le maintien des taux de la Banque du Japon vendredi.
Tunisie : Accords pour la construction de deux centrales solaires
La ministre tunisienne de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, et les sociétés norvégienne et japonaise d’énergies renouvelables, Scatec et Aeolus, ont signé deux accords pour la construction de centrales solaires à Sidi Bouzid et à Tozeur. L’information a été rapportée mercredi 18 septembre par l’Agence tunisienne de presse. Ces deux accords s’inscrivent dans la mise en œuvre de la «stratégie énergétique» pour 2035. Selon l’Agence tunisienne de presse, ces centrales photovoltaïques seront financées à hauteur de 79 millions d’euros (88 millions de dollars) pour une production de 50 mégawatts chacune. Les infrastructures devraient entrer en fonction d’ici l’année prochaine. Elles font partie d’un ensemble de cinq projets comprenant les centrales solaires à Kairouan de 100 mégawatts, Gafsa de 100 mégawatts également et Tataouine (200 mégawatts). Les appels d’offres ont été lancés en 2018, avec pour objectif une opérationnalisation aux deuxièmes trimestres 2025 et 2026. En Tunisie, la demande énergétique croissante et la baisse de la production nationale de pétrole et de gaz ont entraîné une augmentation de la dépendance aux importations d’énergie. Celles-ci sont passées de 5% de la consommation en 2010 à 50% en 2022, selon la Banque mondiale. D’après le secrétaire d’Etat à la Transition énergétique, Wael Chouchane, le pays ambitionne de produire 35% de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030 et 50% d’ici 2050.
Pétrole : Le prix du baril de Brent clôture à 74,49 dollars
Les cours du pétrole ont terminé en légère baisse vendredi, opérant une consolidation après un jaillissement de plusieurs jours, sur fond de faible appétit pour les produits raffinés. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s’est effrité de 0,52%, pour clôturer à 74,49 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en octobre, dont c’était le dernier jour de cotation, a lui fini proche de l’équilibre (-0,04%), à 71,92 dollars.