Le nombre d’accidents de la route enregistrés ces derniers temps sur les routes de Bouira témoigne d’une réalité qui interpelle les autorités et les citoyens.
Après le tronçon autoroutier reliant Bouira à Lakhdaria, qui avait acquis une triste réputation en raison du nombre effrayant d’accidents de la circulation emportant des vies humaines, c’est la RN33, reliant le chef-lieu de wilaya à Tizi Ouzou, qui continue malheureusement d’enregistrer des sinistres.
Le 24 février dernier, un bus immatriculé dans la wilaya d’Alger à bord duquel se trouvaient des dizaines de passagers, pour la plupart des enfants, a fini sa course dans un ravin. Le bilan était lourd. Dix personnes ont trouvé la mort et 35 autres ont été blessées.
La partie allant depuis le village Slim à la station climatique de Tikjda est la plus dangereuse. Ce tronçon est fort dangereux en raison du nombre d’accidents parfois mortels qui s’y sont produits.
Les charges excessives, l’état des véhicules, notamment de transport, auxquels s’ajoute le délabrement par endroits de la chaussée, sont les principales causes de ces drames. L’année passée, les autorités locales ont mis en place un véritable plan de circulation. Ledit plan s’est malheureusement limité à la mise en place de quelques plaques de signalisation.
Dans son intervention sur les ondes de la radio locale, au sujet de cet accident survenu à Tikjda, le directeur de la Protection civile de la wilaya de Bouira a clairement signifié que parmi les causes du drame était la surcharge du véhicule.