Comme chaque rentrée scolaire, d’énormes difficultés liées notamment à la dégradation des établissements scolaires surgissent dans la wilaya de Bouira.
La plupart des écoles primaires, notamment celles implantées en milieu rural, se trouvent dans un état lamentable. Peu de projets visant la réfection des salles de classes et des systèmes de chauffage, souvent en panne, ont été débloqués par les services concernés. «Nos enfants sont scolarisés dans des conditions déplorables», a dénoncé un parent d’élève citant le cas des trois écoles primaires situées dans les villages Ighil N’Ath Amer, Thameziavth, et Ighzer Oumeziav sur les hauteurs d’Ahnif, à l’est de Bouira.
A l’école primaire du village Thameziavth, on relève la vétusté du mobilier, des vitres brisées. Cette situation dure depuis des années sans que l’APC et la DE ne daignent procéder à des réparations. C’est avec des cartons et du plastique que les vitres sont remplacées. Ces insuffisances soulevées dans d’autres établissements scolaires de la wilaya ne sont toujours pas prises en charge ni par la collectivité locale ni encore par la DE.
Invité de la Radio locale, le DE de Bouira a souligné que le rôle de sa direction est limité à l’équipement des infrastructures scolaires. Avec le retard mis dans la réalisation des travaux de réfection, et la remise en marche des systèmes de chauffage, la rentrée scolaire s’annonce encore rude.
Sans évoquer le sujet de la qualité des repas de midi qui seront servis aux élèves, le directeur de l’éducation s’est contenté de donner des chiffres sur les cantines devant être réceptionnées cette année.