Le tronçon autoroutier en particulier dans sa partie reliant Lakhdaria à Bouira, longue de 33 km, a acquis une sinistre réputation. Le nombre d’accidents parfois mortels enregistrés rien qu’au niveau de la descente de Djebahia, appelée communément «la pente de la mort», à la sortie du tunnel de Aïn Chriki, est important.
Longue de quelque 7 km, cette partie de la route continue de faire des victimes. Hier, quatre blessés ont été dénombrés à la suite d’un accident impliquant des véhicules lourds et légers. Samedi dernier, un carambolage entre quatre camions de gros tonnage et deux véhicules légers a fait 3 blessés et causé des dégâts matériels considérables. Deux camions ont pris feu.
Des embouteillages se sont formés sur plusieurs kilomètres et des milliers d’automobilistes étaient bloqués durant des heures.
En dépit de la dangerosité de cette partie de l’autoroute, aucune mesure n’a été prise pour y remédier. Les malfaçons apparues sur la chaussée rendant la circulation dangereuse n’ont jamais été prises en charge. La surcharge incontrôlée des poids lourds a également rendu extrêmement délicat la circulation sur cet important axe routier. Il suffit de voir l’état de la chaussée traversant le viaduc d’Oued Rekham, non loin de la descente de Djebahia, pour être renseigné sur cette situation préoccupante. Les joints de chaussée, appelés aussi les joints de dilatation, sont dégradés, causant des désagréments aux usagers de la route.