Le dernier plan de circulation au profit de la ville de Béchar remonte à il y a près de 25 ans, c’est dire à quel point il est obsolète aujourd’hui et qu’il est nécessaire, de l’avis des automobilistes, de l’actualiser afin de répondre aux normes du nouveau visage de la cité, en proie à des extensions tous azimuts des zones urbaines.
Des embouteillages paralysent la circulation automobile au centre de la ville de Béchar. L’anarchie est telle qu’il est devenu quasiment impossible de circuler au centre. Des flots ininterrompus de véhicules prennent d’assaut les routes de l’agglomération du chef-lieu de wilaya, dès les premières heures de la matinée, en provenance des cités populaires et de la périphérie de la commune.
Les conducteurs de ces véhicules achèvent leurs courses sur la place de la République, les marchés publics, lieux à forte concentration populaire où il est difficile de trouver une place pour garer son véhicule. Une circulation automobile qui devient de plus en plus difficile en l’absence d’un plan de circulation. Aujourd’hui, les passants doivent prendre leur mal en patience et se contentent d’attendre longtemps, avant de traverser la chaussée.
Depuis 25 années, selon les informations recueillies, l’actuel plan de circulation n’a pas été actualisé et la situation se corse au fur et à mesure de l’extension des zones urbaines créées.
Selon des avis partagés, le désengorgement de la ville n’allègera point le centre-ville car on estime que les retards accumulés jusqu’ici dans la recherche d’une solution à ce cercle infernal en matière de circulation automobile n’ont pas été accompagnés des mesures adéquates indispensables telles que la réalisation d’infrastructures routières, la délocalisation des points de vente dans les quartiers (marchés des fruits et légumes à titre d’exemple) permettant la fluidité sur les voies de communication routières.
On n’insiste aussi sur le parc automobile qui s’est agrandi de plusieurs marques de voitures, au point d’aggraver une situation dont on ne voit pas l’issue dans l’immédiat, estime-t-on encore.
Par ailleurs, l’unique voie de communication routière relie Béchar à sa périphérie Béchar Djedid (5 km), à l’exception toutefois d’une route peu fréquentée contournant la zone industrielle vers la sortie sud en direction des localités de Taghit et Abadla. Néanmoins, l’on s’interroge sur le silence des élus communaux et APW sur le projet d’un plan de circulation automobile de la ville de Béchar qui tarde à voir le jour.