Quinze violations israéliennes contre les journalistes palestiniens ont été enregistrées au mois de mars dernier, selon l’agence de presse palestinienne, Wafa. Dans son rapport mensuel sur les violations sionistes contre les Palestiniens, l’agence de presse a fait état de neuf journalistes blessés par balles réelles ou en caoutchouc, tandis que six autres ont été arrêtés.
Selon la Commission des affaires des prisonniers palestiniens, les forces d’occupation israéliennes «ont intensifié» les attaques contre les journalistes palestiniens et les équipes de médias, poursuivant leur politique visant à restreindre la liberté d’opinion et d’expression et à arrêter journalistes et militants.
L’occupant israélien tente également d’empêcher les journalistes de rapporter les faits et dévoiler les crimes en cours contre les Palestiniens, tels que des arrestations arbitraires répétées, des menaces et des attaques sur le terrain. Dans son rapport mensuel publié à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai 2021, l’agence Wafa avait fait état de 25 violations israéliennes ayant ciblé des journalistes au mois d’avril de la même année, particulièrement dans la Bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée.
A noter que deux résolutions sur la Palestine (Droit à l’autodétermination et Illégalité des colonies) ont été adoptées vendredi par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, à l’issue de sa 49e session à Genève. L’adoption par le Conseil des droits de l’homme des deux résolutions à la grande majorité, «est un signe positif et un pas vers la bonne voie pour prouver que le droit international ne doit pas être divisé», a réagi le ministre palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad Al-Maliki, dans un communiqué. «Le droit international doit être appliqué pour que notre peuple obtienne ses droits», a ajouté M. A-Maliki, et pour tenir l’entité sioniste «responsable» de ses crimes contre l’humanité, en particulier les crimes de guerre et l’apartheid.