Lors des récents championnats d’Afrique de boxe (hommes et dames), qui se sont achevés le 6 août à Yaoundé, au Cameroun, la sélection masculine algérienne de boxe n’a pas brillé, se contentant d’un seul titre, soit une médaille d’or remportée par Jughurta Aït Bekka.
En plus de l’or de Aït Bekka, l’élite nationale s’est contentée d’une médaille d’argent. Autant dire que c’est la stagnation totale, vu que les seniors hommes ont réalisé le même bilan que celui de 2017.
Ce n’est pas de bon augure à une année des Jeux olympiques de Paris 2024, où la concurrence est plus rude par rapport au championnat d’Afrique. Outre la déception des seniors hommes, les filles ont remporté 4 médailles, 3 en or et une argent, à l’occasion des championnats d’Afrique de l’édition 2023. En effet, après les participations médiocres aux derniers Championnats du monde garçons, en Ouzbekistan 2022 et en Inde 2023, ces résultats qui confirment un net recul doit interpeller urgemment l’ensemble des parties concernées. A ce rythme, les niveaux mondial et olympique semblent devenir inaccessibles pour les élites nationales de boxe, notamment les seniors hommes. A moins que la boxe algérienne se dirige de la gloire vers la dissolution...