Rien ne va plus à l’APC de Bouira. L’Assemblée locale traverse une zone de turbulences qui risque de la plonger dans une situation de blocage depuis qu’une majorité des élus a décidé de geler ses activités. Réunis jeudi dernier, 18 élus sur 23 siégeant au sein de l’Assemblée ont décidé de geler leurs activités.
Dans un communiqué posté sur les réseaux sociaux, les signataires se plaignent de l’attitude du P/APC et de la manière avec laquelle sont gérées les affaires de la commune. Le blocage de l’Assemblée locale risque de provoquer des situations chaotiques d’autant plus que ce coup de théâtre intervient à quelques jours de la rentrée scolaire et sociale. «La gestion collégiale a laissé place à la gestion unilatérale», ont déploré les signataires de la déclaration. «Le P/APC a décidé des délibérations sans consulter l’Assemblée», a-t-on dénoncé en outre en soulignant le retard accumulé dans la prise en charge des doléances exprimées par la population. Des PV de l’Assemblée ont été rendus publics sans le consentement des élus, s’insurge-t-on.
Les élus locaux refusant de travailler avec le P/APC se plaignent également du fait que des postes de travail demeurent vacants. Il lui est reproché également de refuser de prendre en charge les propositions adoptées par l’Assemblée. Le refus de coopérer avec le maire en question risque de provoquer une situation de blocage au grand dam de la population locale dont les attentes sont nombreuses. Il faut préciser que le SG de l’APC de Bouira avait été démis des ses fonctions et ce, sur décision du chef de l’exécutif de wilaya.
Ce dernier s’est référé aux différents rapports d’une commission administrative accablant la gestion du SG. Le parquet de Bouira a également ouvert une instruction judiciaire portant sur la délivrance des permis de construire et autres malversations dans la gestion des affaires de l’APC en relation avec le secteur de l’urbanisme. Plusieurs fonctionnaires ont été déjà entendus par le parquet.