Le président Abdelmadjid Tebboune s’est entretenu, hier à Alger, avec son homologue ougandais, Yoweri Museveni, qui effectue une visite d’Etat en Algérie jusqu’à mardi.
Selon l’APS qui rapporte l’information, cette visite, qui revêt une importance particulière, renforcera la dynamique positive des relations de fraternité et de coopération entre les deux pays, consolidera leur engagement commun en faveur des questions africaines, tout en réaffirmant leur aspiration à réaliser la paix et le développement des peuples africains.
L’Algérie et l’Ouganda, précise la même source, s’accordent sur l’impératif développement de l’action africaine commune dans le cadre de l’Union africaine (UA), en vue de prémunir les pays du continent des tensions marquant la conjoncture internationale et leur permettre de relever les défis qui en découlent.
Les deux pays partagent également la même position quant au renforcement de la concertation et de la coordination au sein des organisations internationales et du Mouvement des non-alignés.
Cette convergence particulière des vues entre les deux Etats concernant l’importance de la solidarité et l’entraide entre les pays du continent africain a été mise en exergue lors de l’audience accordée, en octobre dernier, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au ministre d’Etat ougandais aux Affaires étrangères en charge de la Coopération régionale, John Mulimba.
Les entretiens de M. Mulimba avec les responsables algériens ont permis de réaffirmer la volonté du président Tebboune et de son homologue ougandais d’œuvrer au «renforcement des liens historiques de fraternité et de coopération» unissant les deux pays dans le prolongement de leur lutte commune pour l’indépendance et de leur engagement panafricaniste au service des causes de l’Afrique et des pays en développement. L’Algérie et l’Ouganda s’accordent en outre sur le soutien du droit des peuples à la liberté et à l’indépendance.
Dans ce cadre, M. Mulimba a réitéré, lors de sa participation, en janvier dernier, au 16e Congrès du Front Polisario à Dakhla, dans les camps de réfugiés sahraouis, la mobilisation de son pays, gouvernement et peuple, pour «défendre le droit des peuples à la liberté et à l’indépendance».
Il a transmis, à cette occasion, un message du président ougandais affirmant «l’attachement de son pays au soutien du peuple sahraoui et sa juste cause», ainsi que son droit à la liberté et à l’indépendance.
M. Mulimba a également souligné, dans ce sens, la position du parti au pouvoir ougandais, sous la présidence de Yoweri Museveni, appelant l’Union africaine (UA) à «respecter ses engagements quant à la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à la consécration de son Etat, membre fondateur de l’UA».