À travers le financement vert : L’engagement de BNP Paribas El Djazair pour la transition énergétique

12/05/2022 mis à jour: 01:33
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Pour son vingtième anniversaire, BNP Paribas El Djazair a lancé, le 10 mai, en son siège, la première édition de Green Talks. Cette rencontre a regroupé les principales parties prenantes de la transition énergétique en Algérie.

Une manière pour la banque d’afficher devant ses principaux partenaires son engagement pour l’accompagnement des projets relevant de l’économie verte. Mais aussi d’œuvrer pour la concrétisation du développement durable à travers la sensibilisation des partenaires sur les enjeux de cette transition.

Ainsi, BNP Paribas El Djazair, qui a depuis son lancement contribué à hauteur de 1500 milliards de dinars dans le financement de l’économie algérienne, selon son premier responsable, Fabien Riguet, aspire à passer à une autre phase, à savoir accompagner les projets à impact positif pour accélérer la transition énergétique.

«Dans le cadre de notre démarche de Positive Banking, nous considérons qu’il est de notre devoir de sensibiliser nos clients et nos partenaires sur les enjeux de durabilité et de les encourager à s’engager efficacement dans une croissance durable et responsable, en créant un environnement de partage d’expérience, à travers de nos Green Talks», ajoutera Fabien Riguet. «Nos solutions se mettent en place progressivement», dira d’ailleurs à ce sujet Fabien Riguet.

«Notre politique est de bonifier le taux d’intérêt délivrés dans ce cadre», expliquera à son tour Laurent Ravachol, responsable Corporate Banking. L’événement de ce 10 mai s’inscrit d’ailleurs dans la stratégie de développement durable de BNP Paribas El Djazaïr, qui a pris les devants, en janvier 2022, à travers le lancement de la première offre de financement vert à destination des investissements à impact positif en Algérie.

Ce qui illustre encore une fois l’engagement du groupe pour une économie neutre en carbone. Cette offre de financement incitative s’adresse aux entreprises qui œuvrent dans des secteurs structurants. Il s’agit, entre autres, de l’audit et du conseil énergétiques ; l’isolation thermique ; les systèmes de ventilation, de chauffage et de refroidissement écoénergétiques ; les systèmes de récupération de chaleur ; les systèmes de production d’eau chaude écoénergétiques et les thermostats efficaces et les éclairages écoénergétiques.

D’autres segments sont également concernés par le financement vert, à l’exemple des systèmes de réduction des déchets et d’emballages recyclables. Un créneau sur lequel travail Général Emballage dont le représentant, Mohamed Bessa, a eu à présenter ses projets dans ce cadre lors d’une table ronde tenue à cette occasion. Ainsi, Général Emballage a bénéficié d’un crédit d’un milliard de dinars dans le cadre du Green financement, selon son directeur de communication, Mohamed Bessa. Et ce, pour la réalisation de centre de collecte de déchets à réutiliser dans la fabrication du carton ondulé.

L’entreprise a besoin d’une moyenne de 400 000 tonnes de déchets par an pour faire fonctionner l’usine de carton ondulé pour une production de 350 000 tonnes. C’est dire que Général Emballage est avancée dans la conduite du recyclage, notamment à Sétif et à Akbou. Le groupe que dirige Ramdane Batouche travaille actuellement sur la publication de son bilan carbone. Une première en Algérie qui mérite d’être suivie par d’autres initiatives de ce genre.

De son côté, le groupe Lafarge Algérie est déjà sur une nouvelle stratégie à court et moyen termes comprenant la réalisation de produits bas carbone et des solutions efficaces pour la construction.

Lafarge Algérie met en effet le cap sur les solutions bas carbone pour accompagner la transition écologique de la construction. Il est donc question pour l’entreprise de poursuivre les investissements et les acquisitions dédiés à la transition vers la neutralité carbone, grâce à des produits et solutions verts utilisant des technologies qui améliorent la durabilité et réduisent les émissions de carbone, en utilisant l’isolation thermique des bâtiments notamment.

Ce que BNP Paribas compte accompagner via le financement vert. D’où la nécessité pour les responsables de la banque de définir, en collaboration avec ses partenaires, les leviers prioritaires à actionner pour encourager les entreprises algériennes à amorcer le virage d’une transition énergétique concrète et cohérente. Et ce, après avoir déjà donné l’exemple en construisant un siège social éco-efficient, le premier immeuble de haute qualité environnementale (HQE) en Afrique.


 

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