9e édition du Festival national de la création féminine : Lancement de formation sur la création et le marketing

02/05/2024 mis à jour: 21:58
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Des sessions de formation dans les domaines de la création et du marketing du patrimoine algérien ont été lancées, lundi à Alger, dans le cadre de la 9e édition du Festival national de la création féminine, prévue du 9 au 17 mai au palais de la culture Moufdi Zakaria (Alger), à l’occasion du mois du patrimoine (18 avril-18 mai).

Le commissariat du Festival national de la création féminine a organisé, jusqu’au 1er mai, ces sessions de formation au niveau de la Villa Dar Abdeltif au profit de 50 artisans et artisanes et d’étudiants spécialisés, majoritairement des femmes, en vue de «leur permettre d’approfondir leurs connaissances et compétences dans des domaines liés à l’art de la broderie, la fabrication de bijoux, l’histoire de la mode, le marketing digital et la confiance client», a précisé le commissaire du Festival, Sid Ali Benmrabet.

A ce titre, il a affirmé que le Commissariat du festival «a donné la chance aux personnes intéressées pour leur permettre de se former et de poursuivre une formation théorique et pratique, encadrées par des formateurs professionnels expérimentés, comme c’est le cas pour la catégorie marketing digital, organisée en collaboration avec l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA)».

Les participants à ces ateliers, accompagnés de leurs formateurs, tenteront de sortir avec des modèles pratiques innovants à même de servir, préserver et défendre le patrimoine algérien, à travers la maîtrise des techniques de dessin, de design et de broderie, ainsi que la proposition des méthodes de marketing pour le produit patrimonial national.

Par ailleurs, l’atelier de bijoux permettra de concevoir un modèle contemporain de «khit errouh» en tant qu’élément patrimonial protégé en rapport avec le costume tlemcénien «chedda» classé par l’Unesco en 2012.

Dans ce cadre, l’encadrant de l’atelier design et dessin de mode, Salim El Ouahichi, a précisé que cet atelier vise à «faire connaître l’histoire riche du costume traditionnel algérien afin de préserver et de défendre la mémoire patrimoniale en mettant en exergue l’histoire de la mode algérienne et en encourageant la recherche et l’exploration en la matière».

Salim El Ouahichi a affirmé que le costume traditionnel algérien «possède des caractéristiques lui permettant de rivaliser sur le marché international de la mode, compte tenu des techniques utilisées pour sa confection et son aspect esthétique, étant un modèle dont on s’inspire au niveau mondial notamment le karakou mais sans préciser sa source».

Concernant l’atelier, l’orateur a souligné qu’il portera sur «el melhfa», la qualifiant de costume traditionnel utilisé sur tout le territoire national. A cet effet, les apprentis se pencheront sur les techniques de conception, de dessin technique, afin d’expliquer les détails de la confection de cette tenue. 

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