La crue exceptionnelle des cours d’eau, due aux fortes pluies qui s’abattent sur les pays du Sahel depuis juin, a encerclé cette semaine la capitale du Niger, Niamey, presque entièrement coupée du reste du pays.
Les principales voies de sortie de cette ville d’environ un million et demi d’habitants, ont été submergées par les eaux et le nombre de sinistrés est monté à 11 500 pour Niamey seulement, selon le dernier bilan officiel. En moins de trois mois, les inondations ont fait plus de 130 morts dans ce pays et près de 250 000 sinistrés, selon les autorités.
«L’Etat fait tout pour rétablir le trafic», a assuré à la télévision publique le colonel Salissou Mahaman Salissou, ministre des Transports. Les autorités nigériennes ont fait savoir hier que 217 personnes ont trouvé la mort et 200 autres blessés ont été enregistrés jusqu’au 20 août en raison des inondations frappant plusieurs régions du pays.
«En ce qui concerne les pertes en vies humaines et les blessés, nous avons enregistré, jusqu’au 20 août, 217 pertes en vies humaines et 200 blessés», a indiqué le Comité national de gestion et de prévention des inondations dans un communiqué.
En outre, les inondations ont détruit 39 479 maisons, décimé 16 964 têtes de bétail, ainsi que des dommages sur plusieurs axes routiers, a-t-on précisé de même source. Les inondations ont touché les huit régions du pays. Depuis le démarrage de la saison des pluies début juin, le Niger enregistre d’importantes précipitations, a rappelé le Comité.