Le bureau des médias de Ghaza a annoncé l’assassinat d’un autre journaliste par des tirs de l’armée d’occupation israélienne, portant le nombre de martyrs au sein de la corporation à 152 depuis le début du génocide dans la bande de Ghaza.
Le bureau a indiqué, dans un communiqué que «le nombre de journalistes martyrs s’est élevé à 152 journalistes, hommes et femmes, depuis le début de la guerre génocidaire dans la bande de Ghaza le 7 octobre 2023, après la mort en martyr du journaliste Salim Al Sharafa, présentateur de programme et personnalité médiatique».
La chaîne Al Aqsa, où il travaillait, a annoncé, à travers les réseaux sociaux, «sa mort dans un bombardement qui l’a visé il y a peu, à l’ouest de la ville de Ghaza».
A plusieurs reprises, les services de presse palestiniens et les organisations de défense des droits de l’homme ont averti que «l’armée sioniste, depuis le début de la guerre contre Ghaza, cible délibérément les journalistes palestiniens pour empêcher la couverture des crimes qu’elle commet à Ghaza».
Les données et statistiques du Comité international pour la protection des journalistes (une organisation non gouvernementale basée à New York) montrent que la guerre actuelle contre Ghaza est devenue «la plus sanglante pour les journalistes» depuis que le comité a commencé à documenter les meurtres de journalistes dans le monde en 1992.
Le Centre international des journalistes (une organisation non gouvernementale basée à Washington) a annoncé en février que la guerre contre Ghaza avait connu les plus hauts niveaux de violence contre les journalistes depuis 30 ans. Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre contre Ghaza qui a fait plus de 123 000 victimes entre martyrs et blessés, en plus de milliers de disparus.