Avec le début des vacances d'été, la Tunisie reste la destination étrangère privilégiée des Algériens. Sa popularité s'explique par la flexibilité des options de transport, qu'il s'agisse de voyager par voie terrestre ou aérienne selon plusieurs agences de tourisme.
En deuxième position, l'Égypte s'impose comme une destination de choix, incluant des séjours au Caire combinés à Charm el-Cheikh ou Hurghada.
La Turquie rétrograde à la troisième place des destinations étrangères les plus demandées par les vacanciers algériens. La Turquie perd peu à peu sa réputation de destination de vacances bon marché. Bien que le pays continue d’offrir des loisirs de haute qualité, les voyageurs devront planifier leur budget beaucoup plus soigneusement. Les forfaits tout compris, qui étaient auparavant abordables à Antalya même pour les vacanciers à faibles revenus, deviennent désormais un produit de luxe.
Dans le même contexte, une nouvelle tendance émerge fortement : l'Asie du Sud-Est gagne rapidement en popularité auprès des Algériens, qui la plébiscitent de plus en plus chaque année.
Une niche de marché juteuse pour les agences de voyage qui s'adresse à une clientèle particulièrement aisée (cadres dans des sociétés) ou issue de la classe moyenne.
Comme chaque année, le secteur du voyage est confronté à un défi particulier : les examens du baccalauréat coïncident avec le début de la saison estivale, et les résultats ne seront annoncés qu'à la mi-juillet. Cette situation a entraîné une baisse significative des réservations, atteignant environ 70 %. Il est prévu que la demande ne reparte à la hausse qu'après la publication des résultats du baccalauréat, une tendance observée chaque année où les Algériens attendent ces résultats avant de valider leurs projets de vacances.
Parallèlement, les prix des voyages ont connu une augmentation de 15 à 20 %. Face à cette hausse, les destinations intérieures deviennent de plus en plus attractives. Cette tendance est d'autant plus marquée que l'État encourage la promotion du tourisme domestique, y voyant "une alternative stratégique pour diversifier l'économie nationale".