États-Unis : un garçon de 10 ans meurt écrasé sous le poids de sa mère adoptive obèse

12/03/2025 mis à jour: 13:09
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Dans l’État du Michigan, un petit garçon est décédé après que sa mère adoptive pesant près de 150kg a décidé de s’asseoir sur son abdomen pour le punir. Elle a été condamnée en janvier dernier à six ans de prison.

Un tragique événement s’est produit dans l’État du Michigan, où un garçon de dix ans, Dakota Levi Stevens, a perdu la vie après avoir été écrasé par sa mère adoptive, Jennifer Lee Wilson. Celle-ci se serait assise sur lui pendant plusieurs minutes pour le punir de son comportement, selon des informations relayées par Fox News Channel. Une caméra de surveillance a capté les images de ce drame.  

Le jeune garçon, victime de violences répétées, avait tenté de s’enfuir chez une voisine pour échapper à sa mère adoptive. Toutefois, Jennifer Lee Wilson est venue le récupérer de force afin de lui infliger une punition. Ce jour-là, Dakota s’est allongé sur la pelouse devant la maison en annonçant son départ. Pour l’empêcher de partir, elle s’est assise sur son abdomen, persuadée qu’il simulait son immobilité. Ce n’est qu’après lui avoir demandé s’il jouait la comédie qu’elle a réalisé que ses paupières étaient blanches et qu’il ne bougeait plus. Pourtant, la vidéo de surveillance témoigne des cris de détresse de l’enfant avant qu’il ne perde connaissance. Face à la situation, elle a demandé à l’un des autres enfants d’appeler les secours. À leur arrivée, elle semblait désemparée, selon les témoignages.  

Transporté d’urgence par hélicoptère à l’hôpital le plus proche, Dakota Levi Stevens est décédé deux jours plus tard. Il vivait dans cette famille d’accueil depuis seulement un mois, d’après le New York Post.  

Jennifer Lee Wilson encourt une peine de six ans de prison, dont un an avec sursis sous probation, pour homicide involontaire. Une sanction jugée trop légère par une partie de la population. L’autopsie a confirmé que la cause du décès était une asphyxie mécanique et a conclu à un homicide. Cette femme accueillait trois autres enfants au moment des faits. Sa licence de famille d’accueil a été suspendue et fait actuellement l’objet d’une procédure de révocation.

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