Des habitants de Draâ Zmam ont observé un sit-in avant-hier devant le siège de la wilaya pour exiger la réalisation des projets promis par les autorités locales afin d’améliorer leurs conditions de vie.
Les manifestants se plaignent surtout de la détérioration de la route desservant leur localité, précisant que cette situation a contraint les transporteurs à suspendre leurs activités. «La détérioration de la route a été aggravée par les travaux de réfection des réseaux d’assainissement. Le chantier est terminé avant l’été passé, mais la route n’a jamais été goudronnée.
Aujourd’hui, même à pied il est difficile d’y circuler», s’indigne Hocine Talbi, un des représentants des villageois, soulignant que leur localité est boycottée par les transporteurs. «Les collégiens et les lycéens sont scolarisés à Boudouaou. Ils endurent d’énormes difficultés pour rejoindre leurs établissements», a-t-il indiqué.
Les habitants évoquent aussi le problème des conditions de scolarité au niveau de l’école primaire, menacée par un glissement qui ne cesse de s’amplifier, alertent-ils. «Les autorités nous ont promis de réhabiliter l’école et de remédier au problème du glissement avant la rentrée scolaire.
En vain», s’indigne un habitant qui se plaint également de la multiplication des fuites sur les réseaux d’AEP. «Il y a une grande fuite au milieu du village. Elle remonte à plus de six mois. Nous l’avons signalée à l’ADE, mais personne n’est intervenue pour la réparer», poursuit-il.
Contacté, M. Boubachich, vice-P/APC de Corso, assure que toutes les doléances des habitants sont prises en charge. «Mme la wali a donné des instructions à l’issue d’une réunion tenue au début de ce mois pour remédier à tous les problèmes», a-t-il précisé. Notre interlocuteur affirme que l’APC a bénéficié, récemment, d’une enveloppe de 40 milliards dans le cadre de plan communal du développement.
«Une grande partie de cette somme profitera au village de Draâ Zmam», a-t-il promis, ajoutant que deux choix de terrain ont été proposés pour la réalisation d’une nouvelle école primaire. «Cette décision a été prise parce qu’on s’est rendus compte que la réalisation d’un mur de soutènement coûterait minimum 70 millions de dinars», souligne M. Boubachich. S’agissant du problème de transport, il affirme que le ramassage scolaire n’est pas effectué au niveau des localités disposant d’écoles primaires.