Une directive émanant du ministère de l’Intérieur avait été envoyée à toutes les APC, les enjoignant de mettre un terme à l’anarchie dans l’installation des ralentisseurs.
Toutefois, certaines APC continuent à passer outre cette injonction, pénalisant ainsi les automobilistes et affectant de surcroît la fluidité de la circulation routière. A Souachet, à titre d’exemple, un quartier situé entre la commune de Rouiba et celle de Bordj El Kiffan, des ralentisseurs continuent de ponctuer la voie express malgré l’existence d’une passerelle pour piétons. En plus d’être inadaptés dans un pareil endroit, ces ralentisseurs ne répondent aucunement aux normes.
Ils sont hauts, abrupts et ne sont couverts d’aucune peinture réfléchissante. Quant aux panneaux indiquant leur présence, ils sont totalement absents. Résultat : des automobilistes, notamment de nuit, les heurtent continuellement. «Les municipalités et l’UGCTU devraient procéder en urgence à l’élimination des dos d’âne qui ne sont pas aux normes exigées», suggère des automobilistes.