Circulation routière à Souk Ahras : Des points noirs qui provoquent des embouteillages

20/02/2022 mis à jour: 00:57
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La circulation des véhicules et des piétons dans certains endroits de la ville de Souk Ahras devient éprouvante et expose conducteurs et passants à des contraintes sinon à des dangers. 

Les habitants de la cité Okba Ibn Nafaâ réclament depuis des années une opération de réaménagement au niveau d’un supposé espace vert conçu et réalisé sans égard aucun pour le flux des véhicules qui convergent quatre fois par jour vers les cinq établissements scolaires de ce quartier. «La forme triangulaire de cet espace, un trottoir d’une hauteur de 20 cm, une clôture trois fois plus haute et ces voies publiques trop exiguës pour permettre à un véhicule de rencontrer un autre n’ont pas encore inspiré les structures compétentes pour songer à une solution», a signalé un habitant.  

La même situation est vécue le long de la rue Bouthelidja Laâbed où l’affluence des voitures provoque quotidiennement des embouteillages et un climat de tension qui dégénère parfois en accidents de la circulation. «C’est l’une des artères les plus prisées lors des heures de pointe, de plus que nous avons plus de 800 élèves scolarisés au CEM Badji Mokhtar qui rendent à chaque sortie de classes cette rue inaccessible», a indiqué un automobiliste qui croit que les solutions sont entre les mains des concepteurs du plan de circulation. A la rue Amirouche, c’est le stationnement prolongé des voitures qui est à l’origine des plus grandes misères des conducteurs. «Un tiers de la chaussée est quotidiennement occupé par des voitures stationnées dès les premières heures de la matinée et les transporteurs en commun achèvent le reste», a constaté Oualid, un habitant de cette rue du centre-ville. 
 

Il croit que la solution est dans la création des parkings officiels et la révision du statut de certaines rues pour d’éventuelles opérations d’extension, d’élargissement ou d’élimination.La rue Saint Augustin qui offrait une voie bitumée a été graduellement éliminée pour devenir depuis quelques années, une rue piétonnière transformée en marché illicite où tout se vend et s’achète dans un climat de confusion générale. «La ville devient difficile à gérer et l’on est certain que cette rue retrouverait sa vocation par le biais d’une décision de sa remise à l’état originel de voie d’accès vers le tissu routier», a conclu un cadre des travaux publics. La nouvelle APC gagnera-t-elle le pari ?   

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