La Journée des droits des femmes ne devrait pas être banalisée. Une journée symbolique, certes, mais combien significative pour les Algériennes, comme l’avait formulé l’immense romancière Assia Djebar : «En Algérie, même une pierre serait féministe.»
Elles sont jeunes, toutes ingénieures et partagent le même rêve : sauver l’environnement. A travers leurs recherches et leurs inventions, toutes cherchent à atténuer les pressions que subit la planète. Portrait de ces femmes qui ont fait de l’écologie leur devise.
Nadia L. a enseigné les sciences de la vie et de la Terre au collège pendant plus de 27 ans, période durant laquelle elle affirme avoir côtoyé des élèves inoubliables, des collègues dévoués et des directeurs inspirants.
La femme palestinienne, dont la lutte contre les occupants britannique et sioniste a inspiré, depuis les années 1920, de nombreuses personnes éprises de liberté à travers le monde, a consenti d'énormes efforts sur l'autel de la liberté et du droit au retour et continue d'être l'un des symboles les plus importants de résilience et de résistance contre l'occupation, a indiqué la présidente de l'Union générale de la femme palestinienne (UGFP), section Algérie, Nesrine Mokdad.
Inexistant dans le paysage footballistique national autrefois, le football se conjugue aujourd'hui au féminin en Algérie et gagne même du terrain. Il a certes évolué à l'ombre du football masculin, mais tend à se démocratiser en dépit de toutes les embûches et les difficultés du terrain.
Pour Djamila Yacoubi, DJS de Bouira, «Faire de la wilaya de Bouira un pôle d’une jeunesse prospère et d’élite pluridisciplinaire».
Dans la petite clinique des femmes – un conteneur installé dans un parc d’Antakya, dans le sud de la Turquie –, l’étagère du Dr Günbegi recèle tout ce que ses patientes n’osent pas demander au-dehors.
Elle aurait pu choisir la voie de l’exil comme de nombreux jeunes Iraniens, mais Shahrzad Shokouhivand préfère «vivre l’aventure» dans son pays où elle est devenue une pâtissière reconnue malgré les obstacles.
Terrorisée d’être retrouvée par son ex-mari violent qui lui a cassé toutes ses dents, Marwa vit cachée en Afghanistan depuis le retour au pouvoir des talibans qui ont annulé son divorce comme celui de bien d’autres femmes.
Devant une poignée de jeunes grimpeurs, Dawa Yangzum Sherpa enseigne comment réaliser un nœud d’escalade : à 32 ans, la Népalaise est la première femme en Asie à obtenir le statut de guide de haute montagne certifiée internationalement, un «exemple».
La femme sahraouie célèbre, aujourd’hui, la Journée internationale des femmes avec toutefois un goût d’inachevé, tant son pays demeure encore sous occupation par le Maroc qui bafoue ses droits et la prive de sa liberté, des conditions indispensables pour poursuivre sa lutte et espérer un jour porter très haut l’étendard de la liberté de sa chère patrie.