Le 12 mars prochain paraîtra aux éditions Abstractions Lettres d’Algérie, le nouveau roman
de Leila Marouane.
Des faits poignants qui se déroulent à Constantine en 1999.
Avec subtilité, l’autrice narre l’histoire de «Massi (qui) tente de se soustraire à l’armée, aidé par Jazia, sa grand-mère, une femme pleine de rêves de liberté et de paradoxes, tenant malgré tout à son rôle de gardienne des traditions.
En filigrane, l’histoire tourmentée de Rose, la mère révolutionnaire de Massi et des quatre sœurs de ce dernier, dont l’aînée, Jenna, exilée à Paris et à qui sont adressées ces lettres. Massi se livre à Jenna comme à la seule personne capable de le comprendre.
«A travers la voix du jeune homme, c’est une partie de l’Algérie des années 1990, ou décennie noire, qui est racontée», résume l’éditeur. Avec Lettres d’Algérie, qui se lit d’un trait, Mme Marouane dénonce les archaïsmes de la société.
Du souffle de ses mots, les voix s’élèvent en écho d’une lutte permanente pour être libre. Leïla Marouane est une journaliste et une femme de lettres franco-algérienne.
Leïla Marouane est née en Tunisie, où sa famille se trouvait en exil. Sa naissance sera ensuite déclarée en Algérie où elle a vécu jusqu’en 1991. Après des études de médecine interrompues, elle suivra un cursus de lettres à Paris. Elle a été journaliste à Horizons et à El Watan, puis à Politis et à Jeune Afrique.Elle vit à Paris depuis 1991 et se consacre entièrement à la littérature depuis La Fille de la Casbah, (Julliard, 1996).
Traduite en plusieurs langues et récompensée par de nombreux prix, on lui doit, entre autres, Le Châtiment des hypocrites (Le Seuil, 2001), prix de la Société des gens de lettres, prix du roman français à New York, et La Jeune fille et la mère » (Le Seuil, 2005 et Points, 2007), prix de l’Association des écrivains de langue française et prix Jean-Claude Izzo. Chahredine Berriah
Lettres d’Algérie. Editions Abstractions
(Paris Mars 2025) 186 pages.